Robert Margerit
XVIIIe siècle en France. Un jeune homme, mal né, se voit accusé du meurtre d’une jouvencelle aux titres de noblesse. La corde presque au cou, notre héros s’évade et s’embarque à bord d’un brick anglais. « S’il fait assez rapidement un marin, nous le gardons. » lance le Capitaine. Bien vite, le petit français s’avère être bon matelot et, de contrebande en piraterie jusqu’aux Caraïbes, il découvrira l’île aux perroquets. Cette terre perdue dans l’océan lui apportera richesse, amour et respect...
Ce roman a l’avantage d’être écrit dans une « bonne langue », les historiens et linguistes ne me contrediront pas. Sous un air faussement naïf, nous suivons le parcours mouvementé d’un enfant au devenir d’adulte dans un monde plein de contradictions. L’initiation est un thème récurant dans l’univers maritime, aussi certains diront, « Tiens, c’est encore Jim Hawkins qui a changé de nom... » d’autres ne retiendront que les descriptions notées dans le journal de bord de notre « gars » n’étant pas à la hauteur du « Robinson Crusoé » de Defoe... En tout cas, il y a entre les lignes de cet ouvrage de quoi gonfler nos voiles de rêve et d’aventure. Alors bonne course !