Claude Farrère
Saint-Malo, 1672, Thomas Trublet se voit proposer le poste de Capitaine sur la « Belle-Hermine ». Le vent souffle en direction de l’île de la Tortue... Férocité, bravoure, partage et querelles sont au rendez-vous. Devenu « l’Agnelet », Thomas se perd dans les rêves de gloire et de richesse. Son impitoyable cruauté n’a d’égale que son amour pour une belle espagnole capturée lors d’une expédition contre une ville.
Anobli par Louis XVI, l’Agnelet accumule les « fortunes de mer ». Désenchanté de son retour au pays, il repart pour la course. Ces combats les plus durs sont sans nul doute ceux entrepris pour se faire aimer de sa captive ; et, faute d’une réelle « victoire », l’Agnelet dressera pavillon noir et ne baissera plus jamais les armes... Dès lors, il ira jusqu’au bout de sa cruauté et de son destin.
Une aventure qui nous donne à croiser des personnages tels que Kessel mettait en scène dans « Le tour du malheur » ou ceux de Steinbeck dans certaines de ses œuvres. Pour sur, Claude Farrère croisant avec P. Lotti s’est vu bien inspiré.
Bref, un des meilleurs romans jamais écrits sur la flibuste.