Mary Read 1690 (Londres) / 1721 (Jamaïque)
Mary à moins de dix ans à la mort de son frère. Sa mère l’oblige à se travestir… La pension de ne peut être versé qu’a une veuve ayant un garçon…
Le temps passe et sous ce même travestissement, elle s’engage dans l’armée alors en guerre contre la France. Découverte, elle quitte les rangs et se marie avec un de ses officiers. Son mari décède peu de temps après. Elle reprend donc « guêtres et chemise » et s’enrôle sur un navire hollandais.
Fortune ou infortune, le navire est pris par des pirates. Toujours sous ses allures de garçon, elle rejoint les forbans.
Pirate, corsaire, pardon royale et de nouveau pirate… Mary se fait un nom sur les mers rouges de la révolte. C’est là qu’elle croise la route de J. Rackham (Calicot Jack) et d’Anne Bonny.
Durant deux années et malgré la chasse que l’Anglais leur lance, ces trois-là ne cessent de prendre les navires qui passent sous leurs canons.
Automne 1720, le gouverneur de la Jamaïque leur lance la chasse. Écœurée de voir l’équipage n’opposer aucune résistance aux anglais et après plus d’une heure de combat seule face aux troupes régulières, elle rend les armes.
Mary Read évite la pendaison en révélant qu’elle est enceinte. Mais c’est en prison qu’elle meurt de fièvre ou d’une fausse couche, en avril 1721…
Certains témoignages disent qu’avant d’achever les hommes qu’elle venait de vaincre, Mary Read leur dévoilait son sexe pour leur montrer qu’une femme pouvait se battre tout autant qu’un homme.